La rencontre networking de la CCI France Russie et de la Chambre de Commerce Américaine en Russie (AmCham) a eu lieu à Moscou
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« Tout va bien en Russie » pour les investisseurs “ telle est l’une des conclusions du forum économique de la CCIFR
10.02.2013

Les présentations du deuxième forum annuel « État financier de la population russe : consommation, épargne bilan 2012 et perspectives pour 2013 », organisé le 7 février par la Chambre de commerce et d’industrie franco-russe (CCIFR) en collaboration avec Rosgosstrakh, ont été consacrées aux principaux aspects économiques que l’investisseur doit maîtriser afin de construire un projet d’entreprise compétent et efficace.  

Les dirigeants des sociétés russes et françaises ont pu assister aux interventions d’Ekaterina Trofimova, premier vice-président de Gazprombank, Boris Kisselevsky, adjoint du chef des Services économiques pour la CEIauprès de l’Ambassade de France en Russie, Evgueni Toutkevitch, premier adjoint du président du conseil d’administration de la Banque nationale Trust, Alexey Zoubets, chef du Centre de recherches stratégiques de Rosgosstrakh, Andrey Milekhin, président dela holding de recherche Romir, Vladimir Birukov, associé, et Serguei Tourouchev, collaborateur du groupe Deloitte CEI.

Ekaterina Trofimova a présenté les résultats de l’année 2012 dans le secteur de la consommation et a répondu aux questions sur les prévisions pour certains secteurs, notamment celui de l’automobile et de l’immobilier, sur la surchauffe du marché du crédit ainsi que sur les projets de privatisation en Russie. Elle a qualifié ses prévisions pour les années 2013-2014 de « modérément optimistes » tant en ce qui concerne l’immobilier que les dépenses associées, résultant de la frilosité des banques russes vis-à-vis des crédits hypothécaires : « La part des crédits hypothécaires chez Gasprombank s’élève à 70%, mais c’est notre décision stratégique […] Globalement, dans les 3 à 4 ans à venir nous prévoyons une croissance annuelle de 3 à 3,5%. La Russie est très intéressante pour les investisseurs, et votre présence ici confirme que vous partagez mon opinion professionnelle. Le marché russe ne répond pas aux standards, ce qui le rend si intéressant. Seule une plus grande immersion dans ce pays permettra un développement efficace des entreprises », – a déclaré Ekaterina Trofimovaen conclusion de son analyse.

Boris Kisselevsky a introduit sa présentation « Russie – entre croissance économique et réformes » en disant que les taux de croissance économique et la stabilité économique russes sont enviables et les prévisions à court terme positives.« L’inflation est faible en Russie, ce qui permet aux investisseurs de planifier leur activité. En 2013, nous prévoyons une inflation aux alentours de 5%, un très bon signe pour les investisseurs », – a-t-il dit. Boris Kesselevsky a également analysé les indicateurs tels que la balance commerciale, la croissance du financement par crédit, la corrélation entre les investissements extérieurs et intérieurs, il s’est penché sur les questions de réinvestissement des bénéfices et les problèmes du système de retraites. Il a salué l’intention du pays de continuer à améliorer sa position dans le classement de la Banque mondiale (qui occupe actuellement la 112ème place), et a déclaré que « 110 pays ne peuvent pas tous entrer dans le top 20 », aussi la Russie doit faire des efforts pour atteindre son objectif et dépasser les pays qui visent également à améliorer leur classement en « Doing Business ». « La privatisation, si celle-ci aboutit, donnera un signal positif très important aux investisseurs. Certains secteurs de l’économie qui enregistrent une forte participation de l’Etat présentent un potentiel d’amélioration d’efficacité du travail », – a dit  Boris Kesselevsky,  qui a également noté qu’actuellement les innovations dépendent fortement des investisseurs étrangers qui les introduisent en Russie par le biais de l’organisation de leur activité.

Alexey Zoubets, chef du Centre de recherches stratégiques de Rosgosstrakh, a présenté les résultats de la recherche démographique en Russie, notamment sur les paramètres tels que la satisfaction générale, la confiance des consommateurs et des entreprises, l’activité économique, les attentes en matière d’accroissement des revenus, etc. Il a conclu par une analyse des facteurs qui freinent ou, au contraire, stimulent le développement économique russe et a présenté aux investisseurs sa liste des villes et secteurs qui présentent, selon lui, un intérêt économique.

L’idée que peu de temps auparavant tout investissement en Russie était profitable du simple fait de l’inflation des prix mais que cela a changé, a été avancé tout au long de la conférence : aujourd’hui les investissements requièrent des compétences, une planification, une analyse et des calculs.

Les autres présentations ont été consacrées à l’image du consommateur russe, à ses particularités et à son comportement suivant les jours, les semaines du mois, son lieu d’habitation et les changements dans ses habitudes. La situation du crédit a également été analysée lors de la conférence, allant des raisons de souscription à des crédits personnels aux jours de paiement de la dette.

La CCIFR remercie la société Rosgosstrakh : grâce à son soutien pour la deuxième année consécutive, les participants ont pu obtenir des analyses approfondies et détaillées du développement économique russe et de l’état financer des consommateurs.

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